L’hyperparathyroïdie est une endocrinopathie fréquente, dont la présentation a évolué au cours des dernières décennies, d’une pathologie évoquée sur un syndrome clinique à la découverte d’une anomalie biologique chez un patient peu ou pas symptomatique.

Les symptômes sont très polymorphes, motivant notre étude dont l’objectif principal est d’évaluer le profil clinicobiologique des hyperparathyroïdies et leurs complications dans l’Est algérien.

Nous avons colligé 45 patients au niveau du service d’endocrinologie. L’âge moyen de 43 ans±15,15 dont 10 de sexe masculin et 35 de sexe féminin, 53 % de ces dernières sont ménopausées.

La circonstance de découverte la plus fréquente est une complication rénale dans 36 % des cas, fortuite (asymptomatique) dans 20 % des cas et dans 21 % des cas osseuse.

La PTH moyenne est de 460,87 pg/L, 14 de nos patients ont une PTH comprise entre [100–200] pg/, 5 d’entre eux ont une PTH>1000 pg/L.

Soixante-deux pour cent de nos patients ont une hyperparathyroïdie primaire dont 16 cas sont normocalcémiques et 12 cas hypercalcémiques.

Les 38 % restants ont une hyperparathyroïdie secondaire avec 11 cas hypocalcémiques et 6 cas normocalcémiques.

L’hyperparathyroïdie primaire est fréquemment diagnostiquée à un stade asymptomatique, d’où l’intérêt d’incriminer le bilan phosphocalcique dans le bilan de routine.

L’HPTP normocalcémique fait partie du spectre diagnostique de l’HPTP, son histoire naturelle est mal connue et une surveillance est proposée, après élimination des causes d’HPT secondaire.